
Un poste de secours (Bouchons de Joigny 2024)
Une formation PSE (Premiers secours en équipe) est programmée en 2024 – 2025 à la Croix-Rouge de l’Yonne.
Elle se déroulera en distanciel et en présentiel (Dans le second cas, la formation aura lieu dans les locaux de la Direction territoriale à Joigny).
- Mercredi 20 novembre (19 h 30 – 21 h)
- Mercredi 18 décembre (19 h 30 – 21 h)
- Samedi 18 et dimanche 19 janvier (8 h 30 – 18 h)
- Samedi 1er et dimanche 2 février (8 h 30 – 18 h)
- Samedi 15 et dimanche 16 février (8 h 30 – 18 h)
Plus de renseignements auprès de ou sur la page Secourisme du site de la Croix-Rouge française
Quelques extraits de la page Secourisme du site de la Croix-Rouge française :
« Porter secours » ça vous tente ? Aider les autres, être là, pour eux, présents lors de temps forts, qu’ils soient festifs ou critiques. Ça vous dirait bien mais, avouez-le, cela vous semble un peu obscur, compliqué, technique… – réservé à des pros qui auraient du temps, en somme.
Erreur ! La réalité du secourisme est bien loin des clichés nés des films et des séries télé. Écoutez plutôt ce qu’en disent nos volontaires, engagés sur le terrain. Patrick, Luna et les autres vous racontent tout, ou presque.


Oubliez vos idées reçues !
Il faut être étudiant ou professionnel de santé pour avoir toutes les compétences nécessaires ? Et ne pas avoir peur du sang et des piqûres ?
Quand vous pensez « secourisme », vous songez immédiatement branle-bas de combat – vous imaginez des blouses blanches suturant des plaies, seringue à la main, dans une ambiance de stress intense. Eh bien non ! Pas besoin d’être médecin ou kiné pour être secouriste bénévole. Tout simplement car ce n’est pas votre rôle.
Patrick, responsable de notre département secours, vous le dit tout net : « On ne donne pas de médicaments. On ne fait aucun acte invasif type perfusion ou piqûre. D’ailleurs, on n’en a pas le droit – c’est, justement, le rôle des professionnels de santé, avec qui on travaille ».
« Dans l’imaginaire des gens, les secouristes sont là pour sauver des vies. Alors oui, ça nous arrive, et ça nous motive ! Mais les urgences vitales sont rares, et heureusement. Bref, pas de panique – être secouriste, c’est avant tout être présent, pour soutenir, soulager, physiquement comme psychologiquement. D’ailleurs, les professionnels de santé représentent à peine 12% de nos bénévoles secouristes ».
Élodie, la vingtaine, opine. « Oui, on peut avoir à réaliser quelques gestes techniques – dont un qui impressionne tout le monde, le massage cardiaque. On manipule aussi un peu de matériel médical : des compresses, un tensiomètre, un thermomètre… Et c’est normal d’avoir la trouille. Mais tout ça s’apprend ! En fait, être secouriste, c’est ouvert à tous, quel que soit notre niveau d’étude ou ce qu’on fait dans la vie. »
Alors, motivé(e) ? N’hésitez pas à demander plus de renseignements.
La formation justement, ça doit être super long, non ? Et ça doit coûter cher !
Et bien non, vous avez tout faux !
Ce n’est pas cher mais… gratuit ! Patrick confirme : « C’est nous qui prenons tout en charge financièrement quand vous devenez bénévole chez nous. Formation aux Premiers Secours en Equipe 1(PSE1) vous permettant d’être secouriste, ou de niveau 2 (PSE2), offrant la possibilité d’être équipier secouriste et donc en binôme sur des dispositifs. C’est gratuit – et sans contrepartie à part celle d’avoir envie de s’engager comme bénévole secouriste. Même chose si vous n’êtes pas contre suivre la formation « tout en un » – le PSE global, associant les deux niveaux. »
Et non, ce n’est pas” super long” ! Si vous avez un brin de temps, même le PSE global est faisable assez rapidement. La formation est composée de deux phases : une en distanciel de 21 heures en moyenne, permettant d’acquérir les savoirs de base, et une en présentiel de six jours, tournée vers la pratique pour être en capacité d’agir sur le terrain.
Et on y apprend quoi ? « Et bien tous les gestes de secours techniques – massage cardiaque, position latérale de sécurité, pose d’une attelle, brancardage… tous les gestes qui finalement permettent de préserver la vie d’une personne. Mais aussi, et avant tout, à avoir une posture de secouriste, parce qu’en intervention au domicile d’une personne ou sur un poste de secours, on est d’abord là pour prendre en charge une personne. C’est ça l’essentiel », explique Marine, qui sort de formation. « On a six jours pour s’entraîner, car on a tous des points faibles et des points forts, des peurs, des phobies. Et on apprend en s’entraidant, en équipe”, ajoute Idrissa qui s’est formé avec elle.
Tentés ? Nous organisons des sessions sur tout le territoire, y compris pendant les vacances scolaires et les week-ends. Et on a un numéro dédié, pour répondre à vos premières questions et vous orienter vers une de nos unités locales.
Alors, motivé(e) ? N’hésitez pas à demander plus de renseignements.


Mais je ne vais plus avoir de week-ends – secouriste, ça demande un temps fou. Et en plus, ça doit être épuisant !
Là encore, idée reçue ! « Ce n’est plus comme avant – quand on devait être disponible pour un week-end complet ou une soirée à rallonge », rassure Patrick. Si ça vous dit, banco. Mais ce n’est pas toujours nécessaire. « Si vous n’êtes disponible que deux heures, eh bien pas de soucis, vous le dites. D’ailleurs, le plus souvent, lorsqu’une unité locale se mobilise, son responsable détaille sur Intranet quels sont les besoins, et chacun s’inscrit selon ses possibilités. Ni plus, ni moins. »
Et une fois sur le terrain, est-ce vraiment la course ? Réponse de Normand : ça dépend des fois ! On peut ne pas arrêter, oui. Mais on peut aussi avoir à gérer l’attente autour d’un café avec les copains. Et tant mieux, vous dirait Luna : « Quand je débute ma journée je ne sais pas à quoi m’attendre, et c’est vraiment pour ça que je le fais. Je sais que je ferai peut-être une garde blanche, et que là j’apprendrai la patience, et que j’expérimenterai la cohésion d’équipe. Ou que je ferai au contraire peut-être plein d’interventions et que j’apprendrai autre chose à ce moment-là ! »
Alors, motivé(e) ? N’hésitez pas à demander plus de renseignements.
Alors, prêts ?
Laissez-vous tenter – le secourisme ça apporte tellement
Là encore, ce sont nos bénévoles qui en parlent le mieux. Ils ont tous les âges, viennent de tous horizons. Chacun s’est engagé pour des raisons qui lui sont propres, certes. Mais, comme Luna, tous vous le diront : on s’engage comme secouriste parce qu’on a envie de donner. De porter secours et prendre soin. Question d’humanité, de solidarité. Et brusquement, on s’aperçoit que l’on reçoit aussi ! Et ce de mille façons.




Pêle-mêle, et en quelques lignes…
« On apprend à être réactif en situation d’urgence, quelle qu’elle soit ». Et ça, comme le souligne Idrissa, ce n’est pas rien. « Car ces situations, dramatiques ou bénignes, nous pouvons tous y être confrontés un jour ou l’autre, dans notre quotidien. Qu’on soit lycéen, étudiant, parent, actif ou à la retraite… »
Et puis, être engagé comme secouriste, « ça apporte vraiment une sacrée dose de confiance en soi. Parce qu’on nous fait prendre des responsabilités tout en étant encadrés », comme le dit Luna. « Toute jeune, j’avais un uniforme, je montais dans un camion et je sauvais des vies. C’était incroyable. Je me rendais compte à ce moment-là que j’avais une responsabilité, et ça me donnait une confiance dingue! »
« Depuis toute petite j’ai toujours été attirée par l’urgence, l’esprit d’équipe, discuter avec les gens, être là pour eux. Et en étant secouriste on est vraiment présents pour les autres », renchérit Lolita, secouriste au festival Yzeures’ n’ rock à Yzeures-sur-Creuse. « Ma mission sur ces trois jours de festival ? Faire de la prévention, aider les gens qui sont dans le besoin, ceux qui ne se sentent pas bien. Parce que dans le secourisme, il y a aussi le côté social. Et si urgence il y a, quand on est auprès d’une victime on ne réfléchit pas tellement, on est dans l’action. On sait ce qu’on doit faire, on est formé pour, même si c’est dur. On sait qu’on peut compter sur les autres, on est tous soudés. Être secouriste c’est… être au plus près des gens. »
Léa et Arnaud, originaires d’Amiens, opinent. Il y a peu, ces deux jeunes équipiers secouristes étaient présents aux 100 km de la Somme – « 100 km à pied, malaise garanti ! », sourit Léa.
« Mais on est là pour ça ! Et se sentir utiles, ça nous booste – d’ailleurs, quand les gens viennent me voir, ils le sentent, ils le voient… que suis contente d’être là ! » Son compère opine. Être utile à tous. Sans distinction… Oui, ça vous nourrit. « Et en plus, ça nous permet de changer d’air, de rencontrer de nouvelles personnes. » Secouriste s’écrit avec un « s » en somme – « car c’est un engagement d’équipe. De la cohésion. Des rires partagés. De la solidarité en fait ».
Alors, motivé(e) ? N’hésitez pas à demander plus de renseignements.