Quelques éléments sur l’histoire de la Croix-Rouge dans l’Yonne
La Croix-Rouge de l’Yonne pendant la première guerre mondiale
Au début de la 1ère guerre mondiale la Croix Rouge était constituée de trois sections selon les Comités :
• Société de Secours aux Blessés Militaires (SSBM)
• Union des Femmes de France (UFF)
• Association des Dames de France (ADF
En février 1907, ces trois sociétés avaient crée un Comité Central de la Croix Rouge Française sous la présidence de la S.S.B.M. car cette dernière était la seule reconnue par le Comité International de la Croix Rouge à Genève. Chaque société gardait son autonomie de gestion.
Pendant la guerre 1914-1918, plusieurs établissements de l’Yonne ont été réquisitionnés pour servir d’hôpitaux et gérés par une des sociétés de la Croix-Rouge :
• S.S.B.M. (Société de Secours aux Blessés Militaires
Ancy le Franc ; Avallon ; Saint Léger Vauban – La Pierre qui Vire ; Joigny ; Sens.
• U.F..F. (Union des Femmes de France)
Auxerre ; Joigny ; Saint Florentin ; Seignelay ; Sens ; Tonnerre ; Villeneuve la Guyard ; Villen euve sur Yonne.
• A.D.F. (Association des Dames Françaises) (Ne gère pas d’hôpitaux auxiliaires dans l’Yonne)
Ces différentes associations apportent une aide précieuse au Service de Santé. Elles avaient recruté, en temps de paix, un personnel d’élite de sœurs infirmières et de médecins non soumis aux obligations militaires. Leur collaboration est déterminante et elles vont largement réaliser le programme d’humanité et de dévouement qu’elles se sont assignées, faisant face à tous les événements imprévus.
Ces femmes en blanc constituent un apport sanitaire indispensable, quelquefois décriée mais presque toujours idéalisée par les poilus blessés ou malades.
Entre les deux guerres
La seconde guerre mondiale
De 1945 à nos jours
Des figures de la Croix-Rouge de l’Yonne
Augusta Priault (née Augusta Faivre-Daval)
Elle est arrivée en septembre 1943 à la maternité de Migennes, dix ans après sa création. Elle a été infirmière puis sage-femme et enfin directrice. Augusta fonda le centre maternel en 1950 puis en 1976, elle contribuera à l’extension et à la modernisation de la maternité. Elle quittera ses fonctions en mai 1981. En son honneur l’USSR (Unité de Soins de Suite et de Réadaptation) de Migennes porte le nom de Centre Augusta Priault.
Jeanne Hérold
Connue pour avoir été maire d’Auxerre en 1959 (et seule femme à avoir occupé ce poste à ce jour), elle a été également infirmière pour la Croix-Rouge française, assistante sociale à partir de 1940, et résistante pendant la Seconde Guerre mondiale.
Au lendemain du conflit, plusieurs décorations lui seront décernées : Croix de guerre, Croix du combattant volontaire de la Résistance, médaille de la Reconnaissance française pour faits de guerre, Mérite franco-britannique.
Viendront encore s’ajouter les titres de chevalier de la Légion d’honneur et du Mérite social, pour sanctionner son investissement au service des autres. Doublé, à partir de 1945 et pendant 26 ans, de son implication au service de la cité.